La région de Peti-Pinga, située dans le groupement Kisimba au sein du territoire de Walikale en province du Nord Kivu, est sous tension des violences et affrontements. Des violants combats ont été signalés ce mercredi 13 novembre, opposant les rebelles du M23 à l’aux FARDC en coalition de volontaires pour la déliberation la patrie (Wazalendo.)
D’après les d’habitants sur place, les affrontements ont repris avec une grande intensité mardi soir, vers 23 heures, et se poursuivent sans relâche. De nombreux résidents, contraints de fuir vers la brousse pour échapper aux hostilités, se retrouvent piégés sous les tirs croisés des deux camps. Les bombardements effectués par les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, ont même été signalés jusqu’à Katobi, à seulement une dizaine de kilomètres de Pinga.
Les forces de la coalition, qui incluent des groupes tels que Nduma pour la défense de la patrie (NDC-Rénové), l’Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS) et l’Alliance des nationalistes congolais pour la défense des droits humains (ANCDH/AFDP), tentent depuis près d’une semaine de reprendre les localités de Peti et Minjenje aux mains du M23. Cependant, leurs offensives n’ont pas encore porté leurs fruits. Les informations concernant la situation sur le terrain varient : certains rapports indiquent que ces zones sont désormais partagées entre les belligérants, tandis que d’autres affirment qu’elles restent entièrement contrôlées par les rebelles.
L’intensification des combats autour de Pinga a des conséquences désastreuses sur la situation humanitaire. Selon plusieurs sources, des milliers de familles déplacées vivent dans des conditions précaires, sans accès à l’assistance nécessaire.
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