La Cité de Kota-Koli se trouvant dans le territoire de Mobayi-Mbongo à au moins 90 kms de Gbado-Lite, où se trouve le Centre de Formation militaires (para commandos) est dans une effervescence bouillante marquée par des crépitements des balles depuis la soirée de mardi jusqu’à ce mercredi 23 Avril 2025.
Raison et bilan encore provisoire connu !
D’après les premières informations à la possession de votre rédaction, le foudroiement suivi des morts de deux militaires parmi ceux revenus récemment selon les sources locales, du front à Kalemie chef-lieu du TANGANYIKA où ils ont fuit la guerre est à la base de ces échauffourées depuis hier soir jusqu’à présent. Déjà aussi du côté civil, on enregistre déjà quelques cas des décès et blessés dont graves aussi. Par ailleurs, la chaîne de commandement disproportionnée au sein de la FARDC serait aussi l’une des causes de ces débordements et barbaries, du faite que la formation militaire à Kota-Koli serait gérée par la Maison militaire, disent certains.
Cependant, ayant appris l’information de la mort de leurs deux confrères par foudre, ces hommes en uniforme insoumises aux ordres même de leurs instructeurs depuis leurs arrivés sont vite descendus dans les artères pour suivre l’autorité locale afin d’avoir les éclaircissements sur la circonstance mystérieuse de la mort de leurs compagnons, malheureusement commettant à leur passage des actes des barbaries, vandalismes et pillages des biens des populations dont boutiques, kiosques pillés et réduits en cendre, rapportent nos sources sur place.
Saisie de l’information, les autorités militaires de la place ont autorisé les éléments armés de descendre sur terrain pour contenir les leurs afin de calmer vite la situation, malheureusement cela est tourner en vinaigre toute la nuit jusqu’aux petites heures matinale de ce mercredi 23 Avril, rapportent les sources concordantes locales.
Une folle nuit d’horreur dans cette cité de Kota-Koli suite aux comportements malsains de ces éléments incontrôlés !
« Les insurgés ont durant toute la nuit mené des opérations des pillages et ratissages porte à porte. Ce qui a occasionné la fuite de tous les hommes de ladite cité qui se sont réfugiés en brousse pour se protéger car, ils seraient les principales cibles de ces éléments incontrôlés de la force loyaliste, confirme la source de la Jeunesse. À part les deux militaires morts foudroyés hier, difficile à établir le bilan provisoire des deux camps maintenant, fait savoir un notable sur place qui a recquis l’anonymat. Néanmoins, pour sa part, l’Infirmier Titulaire (IT) du centre de santé Kota-Koli 1, dresse un bilan provisoire de 8 blessés dont certains graves. Quelques uns ont été pris en charge, malheureusement pour le reste, il n’y a plus des matériels appropriés pour suturer leurs blessures, et leur pronostic vital est à craindre, raconte-t-il. Les crépitements des balles continuent jusqu’à ce matin même à Kota-Koli. »
Les autorités compétentes sont appelées à agir très rapidement pour stopper l’avancer de ces barbaries !
Pour certaines personnes, mourir par foudre est considéré chez les bantoues comme un cas de catastrophe naturelle, mais pourquoi alors les militaires se sont-ils pris à la population innocente ? Et aussi, si et seulement si ces militaires ont fuit la guerre en abandonnant leurs positions à l’Est comme avancent certaines sources, pourquoi les autorités provinciales ne l’ont-ils pas fait signalé en amont aux autorités compétentes depuis tout ce temps pour que ça soit connu seulement par cette malheureuse circonstance sachant que tout militaire qui fuit la guerre est passible de poursuites judiciaires ? Se questionnent plusieurs personnes qui condamnent vigoureusement cet acharnement contre la paisible population, innocente même dans cette affaire.
Dernière nouvelle sur la position des autorités territoriales !
D’après toujours des sources concordantes locales, l’Administrateur du Territoire de Mobayi-Mbongo, monsieur Roger Bangagbia accompagné du chef de secteur sont en route vers la cité de Kota-Koli pour essayer de calmer la situation en vue d’éviter le pire. Difficile même pour ces autorités civiles qui sont à l’entrée de ladite cité d’accéder vu la dégradation de la situation actuelle. Déjà, c’est possible d’avancer un bilan des morts par réserve, car un jeune homme venait d’être fusillé à bout portant dans le quartier mission confirme la source.
Rédaction la Symbolique.
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