Je prends la plume aujourd’hui pour rétablir la vérité et répondre aux propos récemment tenus par Mr. Joseph Kabila, propos truffés de moqueries, de contre-vérités et d’arrogance. Un ancien Chef d’État peut se taire dignement, s’effacer en silence, ou contribuer à la paix par la sagesse. Mais Joseph Kabila, lui, a choisi le feu. Il agit en pyromane, soufflant sur les braises qu’il a lui-même allumées durant ses 18 années de règne.
Nous n’avons pas oublié. Son long passage à la tête de la République Démocratique du Congo fut un calvaire pour le peuple congolais :
- L’assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, deux icônes des Droits Humains, étouffé dans un silence d’État ;
- Les massacres de Beni, Butembo, Miriki et ailleurs, perpétrés sous les yeux d’un pouvoir complice ou impuissant, dans un silence assourdissant ;
- Les répressions sanglantes des mouvements citoyens, de janvier 2015 à décembre 2016, où des jeunes ont été fauchés pour avoir exigé le respect de la Constitution ;
- La traque et l’élimination brutale d’activistes pacifiques, notamment ceux de la LUCHA, avec l’appareil d’État comme bras armé de la peur ;
- L’affaire tragique des experts de l’ONU tués au Kasaï, dans un contexte de manipulations, de milices fabriquées, et de complicités tues au sommet.
- Ce n’est pas un bilan, c’est un réquisitoire. Le régime de Joseph Kabila a été un système de prédation, d’opacité et de duplicité. L’armée et la police ont été infiltrées, les ressources nationales bradées, la souveraineté compromise.
Et aujourd’hui, alors que le peuple congolais cherche la paix, la sécurité et une nouvelle espérance, voilà que l’ancien président sort de son mutisme pour semer le trouble, derrière les déclarations de Corneille Nangaa et les mouvements obscurs qu’il soutient. Mais qu’il soit clair : les masques sont tombés. Le lien entre ses ambitions inavouées et les récentes manœuvres de déstabilisation est manifeste.
Je l’affirme ici, avec certitude : Joseph Kabila a bel et bien séjourné à Goma entre le 12 et le 20 avril de cette année. Je sais avec précision avec qui il s’est réuni, où ces rencontres ont eu lieu, et dans quel but. Je détiens toutes les preuves, et je les révélerai au moment opportun. Que personne ne soit dupe : ses prises de parole ne sont que la partie visible d’un plan d’ombre plus vaste, visant à replonger notre pays dans l’instabilité.
Je le dis avec fermeté : Mr. Joseph Kabila n’est pas un arbitre, il est un acteur du chaos. Il ne parle pas pour construire, il parle pour détruire. Son discours n’est pas une analyse politique, c’est une manœuvre incendiaire. Il n’est pas un ancien président bienveillant : il est un pyromane politique, nostalgique d’un pouvoir perdu, prêt à faire brûler la maison Congo si cela peut le ramener aux commandes.
Mais le peuple congolais n’est plus dupe. Il est éveillé. Il se souvient. Et il se battra, non plus avec des pierres, mais avec la vérité, la mémoire et la volonté de bâtir un avenir sans chaînes.
Mr. Kabila, le Congo n’est pas votre propriété. Il ne vous appartient pas de décider de son destin dans l’ombre. Vous avez eu votre heure, et vous avez trahi la confiance d’un peuple. Alors, de grâce, taisez-vous ou repentez-vous. Mais ne revenez pas avec des allumettes dans une maison que vous avez déjà ravagée.
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Espoir Rubenga.
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