Une nouvelle attaque attribuée aux Forces démocratiques alliées (ADF) a plongé la cité de Komanda dans l’horreur, faisant 43 victimes dans la nuit de samedi à dimanche. Parmi les défunts, une vingtaine de personnes ont été sauvagement tuées à l’arme blanche alors qu’elles participaient à une veillée de prières dans une église catholique.
D’autres corps ont été découverts dans des habitations et des commerces incendiés aux abords de l’église. Selon des sources sécuritaires, un homme a notamment été retrouvé calciné à l’intérieur d’un camion en flammes, témoignant de la violence inouïe de l’attaque. La population de Komanda s’est réveillée sous le choc face à l’ampleur de la tragédie qui a frappé ce centre commercial autrefois paisible.
D’après les autorités militaires, l’alerte a été donnée vers 2 heures du matin suite aux émanations de fumée des maisons en feu. À leur arrivée, les assaillants avaient déjà pris la fuite. Ils auraient transité depuis leur bastion du Mont Hoyo, empruntant la route de Bogi, à environ 12 kilomètres de Komanda, pour mener à bien leurs exactions. De nombreux habitants ont commencé à fuir la zone par crainte de nouvelles incursions.
Les Forces armées de la RDC appuyées par les militaires ougandais de l’UPDF et la police ont été mobilisées pour sécuriser Komanda et lancer la traque des miliciens responsables de ce massacre. Cette attaque survient après plusieurs mois d’une relative accalmie dans la région, une période qui avait pourtant encouragé de nombreux déplacés à retourner dans la ville, espérant retrouver une vie normale.
___________________________________________Rédaction la Symbolique
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