Dans une interview table ronde accordée aux journalistes à Kinshasa, Mr Christopher Ngoyi, coordonnateur de la Société Civile du Congo a réagit touchant presque toute l’actualité au pays dont l’épineuse question sécuritaire qui gangrène la partie Est de la République Démocratique du Congo, et celle liée à la levée des immunités de l’ancien Président congolais Joseph Kabila, accusé pour complot contre la nation en soutenant la rébellion M-23/AFC.
Point sur l’actualité sécuritaire !
Abordant d’abord les questions liées au secteur sécuritaire, le Coordonnateur de la Société Civile du Congo est resté intransigeant regrettant amèrement comment le mot d’ordre du cessez-le-feu n’est toujours pas été obtempéré sur terrain par les agresseurs, alors que des processus des pourparlers menant vers la fin aisée de cette crise sont en cours !
« Oui, moi je pense que la résolution 2776 est claire. Elle détermine qu’il faut un cessez-le-feu immédiat. Malheureusement, ce qui n’est pas de mise sur terrain. Le M-23 et les forces Rwandaise se renforcent toujours sur terrain. La résolution prévoyait d’abord le cessez-le-feu, elle prévoyait également le dégagement de l’armée Rwandaise sur le territoire congolais. Et également, elle prévoyait un dialogue entre le Rwanda ainsi que ses supplétifs et la République Démocratique du Congo. À Doha, j’ai pu comprendre que c’était la préparation de l’exécution de la résolution 2776. Pourquoi, par-ce que, l’Emire du Qatar qui s’est intéressé à cette situation avait appelé le Président congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour rencontrer son homologue Rwandais Paul Kagame. On avait vu également le M-23 appelé là-bas, et ils ont pu rencontré la délégation congolaise, et dans le fond, il y a eu un queue de poisson. Mais pour se conformer à l’esprit de la résolution 2776, il y a un communiqué conjoint qui a été cependant séparément signé. C’est pour dire que, c’est une bonne chose qu’on ait signé ce communiqué là, mais il y a encore des clivages. Au delà de cela, l’esprit c’est de voir la guerre se terminer. C’est ça qui fait qu’au delà de communiqué de ces rencontres, la RDC et le Rwanda vont signé une déclaration commune aux États-Unis sous la houlette de son excellence le secrétaire d’État Américain. », a expliqué Christopher Ngoyi devant la presse.
Christopher Ngoyi indique que, toutes les parties sont dans un moment de préparation de résultats, et pour ce qui concerne la RDC, il pense qu’il y a des lignes rouge à n’est pas franchir. Cette ligne rouge là est connue, donc ceux qui ont tués ne peuvent pas être gratifiés. C’est-à-dire, ceux-là qui ont pris les armes contre les congolais en les tuant, en pillant les ressources minérales du pays doivent être poursuivis. Négocier c’est ne pas un problème, mais il reste de savoir quelles sont les revendications de ceux-là qui ont les armes, a répondu Mr Christopher Ngoyi à une question d’un journaliste sur la procédure de négociation qui n’est pas à mettre de côté. A-t-il poursuivi ses réponses à cette question, le coordinateur de la Société Civile du Congo s’est questionné aussi sur les morts et pillages là dans l’Est du pays devaient être attribués à qui ?
“ C’est comme dans un match de football où les principes restent les mêmes et la tactique se diffèrent, l’objectif est d’atteindre les buts. Mais en exigeant cette métaphore, pour l’instant nous sommes en pleine surface de réparation, et c’est la fin que nous attendons. À la suite de la question sur la position du Qatar qui serait trop proche du Rwanda et devenu encore médiateur qui ressemble au jeu d’un juge et partie, Christopher Ngoyi a répondu que tout d’abord c’est une question d’intérêt. Il pense que la meilleure chose, c’est lorsqu’ils vont discuté sur les revendications de chaque partie que la lumière sera faite de nouveau. ”
Touchant l’épineuse question interne de l’heure sur les appels à la cohésion nationale, dont la levée des immunités de l’ancien Président congolais, Christopher Ngoyi a directement pointé du doigt le sénateur à vie Joseph Kabila lui incombant des lourdes charges de mauvaise fois vis-à-vis des congolais. Noir sur Blanc, on reconnaît que Kabila n’aime pas le peuple congolais. C’est d’ailleurs un affairiste. Il voit que ses affaires et explorer les minerais congolais c’est tout pour lui. Il faut compter les sociétés que ce monsieur a ? Qu’est-ce que Kabila est venu avec au pouvoir ? Non, disons la vérité aujourd’hui. N’est-ce pas que c’est le Congo Kinshasa qui lui a tout donné ? Et aujourd’hui, on chante que le gouvernement Congolais veut effacer Joseph Kabila, non c’est plutôt lui-même qui veut s’effacer, a conclut le Coordonnateur de la Société Civile du Congo.
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Rédaction la Symbolique.
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