L’élue de Mont Amba, Maître Dorothée Madiya a tonné contre l’insécurité grandissante dans la ville de Kinshasa. Alors que le règlement d’ordre intérieur de l’Assemblée Nationale ne permet pas aux membres de commissions de prendre la parole dans une plénière dont l’ordre du jour est consacré à la présentation du rapport, « Une « dérogation », quand il s’agit de l’urgence de la sécurité », a-t-elle rappelée l’élue de Mont Amba.
Par une motion d’information, Maître Dorothée Madiya a reçu un coup de fil en pleine plénière d’un cas de braquage à Limite. En réalité, rien que pour cette journée plusieurs cas se sont produits semant terreur et panique, a-t-elle regretté. Mais lorsque il y a deux autres événements tragiques que nous venons de vivre à Kinshasa, pour ces cas malheureux, Maître Dorothée Madiya sous l’autorité du président Vital Kamerhe s’est exprimé en Lingala, langue kinoise pour être plus explicite.
Honorable Président je voulais dire ceci, kinshasa est devenu invivable a souligné le mandataire en mines. Donc vivre Kinshasa fait peur maintenant. Chaque jour surtout dans la circonscription de Mont Amba, ma base électorale, samedi passé j’espère que vous étiez aussi informé qu’au niveau de l’échangeur à Limete, on avait tué une personne en pleine journée, la population était paniquée. C’est pour cette raison j’avais voulu prendre la parole le matin, mais j’avais renoncé à cela, j’espère que des mesures ont été prises. Mais lorsque nous sommes encore ici dans cette salle de plénière, dans le quartier Dilandos à Limete 1er Rue, un autre cas de braquage vient d’être opéré sur les changeurs des monnaies, tout le monde en panique et nous n’avons pas encore le bilan. Mais en même moment, à la dernière porte de Fikin à Lemba, un autre braquage est signalé là-bas et la population s’est décidée de résister contre ces menaces. Ces criminels armés ont commencé à tirer des balles réelles, mais cela n’a pas perturbé la détermination de la population. L’un d’entre ces bandits s’est sauvé en montant dans le bus Transco, mais l’autre a été maîtrisé.
C’est pourquoi nous demandons ceci monsieur le Président, demande au gouvernement de pouvoir nous aider dans ce dossier d’insécurité. Qu’ils organisent des patrouilles la journée y compris la nuit comme autrefois. À chaque situation exceptionnelle, il faut des mesures exceptionnelles, a tonné l’élue de Mont Amba. Nous étions une époque ici à Kinshasa, le taux du banditisme était élevé et j’espère vous connaissez bien, nous avions vu dans des chaînes télévisions l’organisation des procès des bandes de ces bandits communément appelés de kabakaba, Bulukangala s’est-elle rappelée. Je crois qu’à un moment, la situation a été résorbée, voilà un regain de ces pratiques odieuses car, si nous ne faisons pas attention, nous risquons de vivre la situation de Haïti. Haïti aujourd’hui ils n’ont pas le Président, car leur Chef de l’État a été tué par les bandits, ce n’était pas un coût d’État militaire mais plutôt les bandits de grands chemins qui avaient tués le Président.
La criminalité que nous vivons à Kinshasa ces derniers temps a pris une autre allure, Président veuille sur ces situations et particulièrement dans ma circonscription électorale de Lemba, Limete et UNIKIN merci. Et c’est ne pas seulement ma circonscription mais plutôt tout kinshasa voir le pays entier. Le Président Vital a, à son tour pour appuyer la dénonciation de Maître Dorothée Madiya rappelé dans différents d’autres coins ces mêmes cas, comme le braquage à l’Université de Kinshasa ou une banque a été dévalisé la journée, partout a Kinshasa, l’Assemblée Nationale enregistre de cris de détresse de la population. Pour rappel, cette recrudescence de braquages à Kinshasa a été déjà traité dans le conseil de Ministres Présidé par le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi lui-même ou les instructions fermes ont été donné au VPM de l’intérieur pour s’attaquer à ces phénomènes.
___________________________________________
Rédaction la Symbolique.
Leave a Reply