Est de la RDC : Cri d’alarme des déplacés internes aux autorités compétentes !

Alors qu’ils fuyaient les représailles dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, pour se mettre à l’abri, les compatriotes congolais déplacés internes dans la base MONUSCO vivent un calvaire sans précédent y compris leurs dépendants restés dans les lieux contrôlés par les rebelles.

Depuis déjà 2 mois de la chute de la ville touristique de Goma et celle de Bukavu entre les mains des rebelles du AFC/M-23 soutenu par le Rwanda, le goût de vivre dans ces agglomérations n’a plus son sens et sa place, suite aux multiples exactions des rebelles qui se disent venus libérer les congolais dans la misère, selon eux, mais leurs actes sont contraires sur terrain, confirment des sources concordantes locales.

D’abord les déplacés internes !

« Les déplacés internes ayant fui les violences armées dans la ville de Goma et ses environs lancent un crie d’alarme en tant que citoyens profondément affectés par la situation sécuritaire alarmante qui prévaut dans la région de Goma et Bukavu » lance en anonymat l’un parmi ces derniers.

Ces derniers qui sont cartonnés dans des sites expriment leurs souhaits d’être évacués dans des lieux sécurisés mais, les conditions humanitaires caractérisées par l’absence du couloir humanitaire pose problème à ce jour. Néanmoins, ces compatriotes continuent d’espérer sur les autorités du pays en vue de leur déplacement, car la vie y est difficile dans ces lieux de cantonnement.

De leurs dépendants restés dans les lieux contrôlés par les rebelles !

En raison de l’intensification du conflit, beaucoup d’entre eux ont dû fuir précipitamment leurs foyers, abandonnant derrière eux leurs proches, notamment des personnes âgées, des enfants, des personnes en situation de handicap et d’autres membres plus vulnérables de leurs familles, qui n’ont pas pu les accompagner dans leur fuite vers des zones jugées plus sûres.

Mais comment vivent les dépendants de ces déplacés restés dans des lieux sous contrôle des rebelles ?

« Ces dépendants, aujourd’hui livrés à eux-mêmes dans la cité de Goma, font face à d’immenses difficultés notamment l’absence de nourriture, manque de soins médicaux, isolement, et risques accrus d’abus et de violences. Leur vulnérabilité est exacerbée par l’effondrement des structures de soutien communautaires et l’insuffisance des interventions humanitaires ciblées ». Voilà comment est la situation actuelle dans la ville de Goma sans oublier Bukavu.

Un SOS lancé à l’égard des autorités compétentes !

Très touchés par l’accroissement de la situation précaire dans laquelle leurs dépendants vivent, c’est avec larmes aux yeux que les déplacés internes qui pour la plupart sont des responsables des familles plaident la cause de leurs membres des familles restés dans les lieux totalement contrôlés par les rebelles.

« Nous plaidons pour eux avec insistance pour une réponse urgente et coordonnée de » :

  1. Leur apporter une assistance humanitaire immédiate (vivres, soins médicaux, protection, etc.) ;
  2. Mettre en place des mécanismes de communication pour faciliter la réunification familiale ;
  3. Garantir leur sécurité par le biais d’actions de protection sur le terrain.

Nous croyons fermement qu’une intervention rapide sauvera des vies et redonnera espoir à ceux qui, malgré les violences, continuent de survivre dans la cité, souvent dans des conditions inhumaines, ont-ils fait savoir à la Symbolique.

Avec ce récit piquant, il s’avère très urgent et nécessaire pour les autorités de répondre urgemment aux cris d’alarmes de ces compatriotes qui ont les yeux rivés sur Kinshasa.

Rodrigue KOLABA.

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