RDC – Justice : « Qu’entend-t-on par les travaux forcés en Droit Congolais » dont Constant Mutamba a écopé 3 ans ce 02 septembre ?

En droit congolais, les travaux forcés désignent une peine privative de liberté assortie de l’obligation pour le condamné d’effectuer un travail physique. C’est une peine correctionnelle ou criminelle, selon la gravité de l’infraction.

Historiquement, les travaux forcés étaient une peine courante dans de nombreux systèmes juridiques, y compris en Afrique, souvent héritée de l’époque coloniale. En République Démocratique du Congo, cette peine est prévue par le Code pénal congolais.

Voilà ce mardi 02 septembre 2025, à Kinshasa capitale congolaise, le jeune ancien Ministre d’État en charge de la Justice et Garde des Sceaux, Me Constant Mutamba Tungunga poursuivi dans une affaire de détournement des fonds (19 millions $) destinés à la construction d’une maison carcérale dans la ville de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo bien que ces fonds sont encore à la banque dans un compte courant a écopé de 3 ans de travaux forcés.

Retenons que l’expression travaux forcés désigne une peine judiciaire autrefois infligée à des condamnés, qui consistait à les faire travailler durement, souvent dans des conditions pénibles et sous contrainte, généralement dans des camps ou des colonies pénitentiaires.

Aujourd’hui, ce terme est abandonné dans la plupart des systèmes judiciaires modernes parce qu’il est considéré comme inhumain. On parle plutôt de travail d’intérêt général (TIG) ou de peine de prison avec travail obligatoire, dans certains pays. Donc travaux forcés est égal à la peine de travail pénible imposée par la justice, sans liberté.

R.Malick, Journaliste Analyste Politique Indépendant
E-mail :reaganmalick@gmail.com.

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