Le jeudi 7 août 2025, le Salon Congo de l’hôtel Pullman a accueilli la première édition du Café de presse annuel du Cadastre Minier (CAMI), dirigé par son Directeur général, Popol Mabolia Yenga. Cet événement, axé sur la redevabilité et la transparence, avait pour objectif d’approfondir le dialogue entre le CAMI, les acteurs du secteur minier et le public.Un cadastre minier assaini et transparent
Autour du thème « Transparence et assainissement du fichier cadastral minier : vers une gouvernance responsable du domaine minier national », le DG du CAMI a souligné l’importance du respect du Code et du Règlement miniers comme pilier essentiel pour atteindre les objectifs fixés.
Il a présenté un bilan détaillé comprenant :
Une analyse comparative du registre cadastral (2024 vs. mai 2025), avec une évolution par province ;
Les octrois de titres entre janvier et mai 2025, marqués par une forte concentration d’investissements au Lualaba et au Haut-Katanga ;
Les résultats de l’assainissement du fichier cadastral : 177 titres radiés et plus de 6 700 carrés miniers récupérés ;
Une actualisation des frais administratifs, taxes et amendes ;
La liste officielle des mandataires agréés en mines et carrières ;
Des analyses sur la gouvernance minière, la conformité des titres et le cadre juridique.
Vers un CAMI moderne et performant
Popol Mabolia a salué la création prochaine d’un Conseil d’administration, une étape clé dans la modernisation de l’institution. Cette réforme vise à renforcer la transparence et l’efficacité du CAMI, en faisant un modèle de gestion minière.
« Le CAMI tient sa promesse : offrir une information minière publique, structurée et vérifiable. Un outil indispensable pour les opérateurs, institutions et citoyens », a-t-il affirmé.
En clôture, le DG a réitéré son engagement pour un secteur minier plus inclusif, mieux régulé et tourné vers l’avenir, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère pour le CAMI.
Rédaction la Symbolique
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