Les gens auparavant considéraient que le concours de beauté était une activité de filles et femmes faciles, des femmes sans valeur. En travers le concours Miss Kivu, on veut changer cette façon de voir les choses d’une négative. C’est ce qu’a déclaré Goire Ushindi, coordonnateur de cette activité, lors d’un point de presse tenu ce mardi 30 juillet 2024 à Goma.
Ce point de presse a été organisé pour annoncer la soirée Gala de la grande finale du Concours Miss Kivu troisième édition qui se tiendra ce dimanche 04 août 2024 à l’Hôtel Serena de Goma, Chef-lieu de la province du Nord Kivu. Prenant parole dans cette activité, Mwangaza Virginie, candidate miss du secteur Bukavu a aussi indiqué que parfois la société juge négativement les miss sans savoir ce qu’elles sont réellement. Ainsi elle invite la population à chaque fois creuser sur les miss pour avoir une bonne façon de voir.
« Une Miss c’est une inspiration et un exemple pour les autres filles. Pour ceux ça revient à elle de laver son image et se faire accepter dans la société » a indiqué Mwangaza Virginie. Pour elle, on ne devrait plus continuer à voir les miss d’une manière négative parce que même les critères de sélections les prouvent, notamment la bonne moralité, les bonnes mœurs.
Le concours est organisé pour porter un de plus dans le leadership féminin et militer sur l’unité dans le grand Kivu à travers son thème UMOJA repris année après année pour contribuer à l’unité dans la région, a indiqué Gloire Ushindi. Il appelle la population à s’approprier cette lutte que fait Miss Kivu à travers ces activités et à venir participer massivement à la soirée Gala de ce 04 août à l’hôtel Serena.
Pour sa part, madame Vanessa Nyota, pareinne de cette activité a souligné qu’à travers cette activité la paix et l’unité sera tissé à travers les mots de circonstance et la réunion de plusieurs personnes venues de partout au pays pour prendre part à cette activité. Elle a aussi à cette occasion appelée les autorités à fournir encore plus d’efforts pour rétablir la paix à l’Est de la RDC car selon elle, les filles et les femmes sont les plus marginalisées par l’insécurité dans la région.
Akam Katavali
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