Nord Ubangi : 48 zones dangereuses + 2 champs des mines antipersonnel ou reste de guerres identifiées et marquées par l’ONG ADES !

La population de la province du Nord Ubangi est gravement exposée aux risques des charges explosives (reste de guerres) ou mines antipersonnel qui sont aujourd’hui presque détectées dans tous les quatre territoires y compris la ville de Gbadolite.

C’est depuis un certain temps qu’on a parle des engins explosifs ou mines antipersonnel dans cette partie de la République Démocratique du Congo (RDC) située an Nord-Est du pays, bornant la rivière Ubangi.

La révélation faite par l’ONG Nationale ADES, attendez par là, Action de Développement et bien Être Social. Son coordonnateur interprovincial qui revient sur le nombre exact des charges explosives déjà détectées et cadrées, parle d’une affaire sérieuse dont les autorités de Kinshasa et locales doivent prendre à bras le corps.

« À ce jour depuis nos enquêtes à 2013, la province du Nord Ubangi compte plusieurs effets des guerres abandonnés par les militaires. Tous les 4 territoires dont Businga, Bosobolo, Yakoma et Mobayi-Mbongo y compris la ville de Gbadolite sont affectés par la présence de ces engins explosifs », alerte Timothée KOMBOMBO, Coordonnateur interprovincial de cette ONG.

Alors, quoi retenir du nombre exact de ces effets de guerres abandonnés par les militaires ?

À lui Timothée KOMBOMBO s’ajouter…  » À ce jour, 48 zones dangereuses + 2 champs des mines antipersonnel abandonnées par les militaires ont été détectées à travers la province. Pour ce qui concerne ces 2 champs, l’un a été découvert dans le village Ngende, secteur d’Abumombazi, sur la grand route R-N 24  menant du territoire de Yakoma au Nord Ubangi vers celui de Bumba dans la Mongala, suite à nos enquêtes  » dit-il.

Est-ce qu’il y a-t-il des dégâts de ces charges explosives au Nord Ubangi ?

Sans aller par quatre chemins, nous affirmons que la province du Nord Ubangi est plus exposée aux risques néfastes de ces engins explosifs. Car, selon le rapport de l’ONG ADES, à votre rédaction, 247 personnes handicapées liées aux dégâts de ces mines antipersonnel vivent dans cette province, parmi lesquelles on peut compter aussi des morts. Une situation qui pourrait interpeller la conscience des autorités tant provinciales que nationales par le biais du Ministère de l’intérieur via son secteur de Centre Congolais de Lutte Anti Mines, en vue de voir dans quelle mesure du possible soutenir cette ONG en vue de déblayer ces engins explosifs parmi les paisibles citoyens qui vivent déjà la misère.

Pour ce faire, le coordonnateur interprovincial de cette ONG dans le grand Équateur, monsieur Timothée KOMBOMBO très soucieux de ses compatriotes invite les organisations des Nations-Unies dont le UNHCR et l’UNICEF à songer venir en appui à ADES qui a déjà déposée ses projets sur leurs tables, en vue de faire face à cette situation.

Il y a pas développement avec la présence des mines, mais il y a développement sans les mines, c’est pourquoi comme ces organisations des Nations-Unies prônent la protection de l’enfant et vulnérables, nous les invitons vivement à nous soutenir pour le déblayage de toutes ces zones et champs déjà identifiés et marqués suite aux travaux effectués par notre équipe avec les moyens de bord, a-t-il conclut.

Les effets palpables de ces mines antipersonnel se fait sentir dans la province. L’année dernière, un homme avait frôlé la mort en manipulant une mine qui heureusement l’avait amputée tous les doigts. Les autorités et organisations ouvrants dans ce domaine doivent venir en aide à la population via cette ONG spécialisée dans les travaux d’identification, marquage et déblayage de ces engins explosifs.

Rodrigue KOLABA.

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