Le 04 décembre, sur les ondes de Top Congo, Jean-Pierre Bemba, leader du Mouvement de Libération du Congo (MLC) fera face à un dilemme concernant la constitution. La Symbolique, votre site d’information a déjà annoncé le soutien silencieux de Bemba à la révision constitutionnelle projetée par Félix Antoine Tshisekedi, le chef de l’État.
Pourquoi Bemba se trouve-t-il « entre l’enclume et le marteau » sur cette question ?
La réponse réside dans une pomme de discorde au sein du MLC. Le président du parti court un risque considérable de voir certains cadres le quitter, car tous ne partagent pas l’avis du chef de l’État. En effet, certaines structures spécialisées du MLC se sont prononcées contre Fatshi, tandis que Bemba reste encore muet. Parmi ceux qui envisagent de tourner le dos à Bemba en cas de soutien à Tshisekedi, les intransigeants du MLC ont commencé à rédiger des lettres internes pour exprimer leur opposition à toute révision ou changement de la constitution. Dans leur message, les faucons du MLC préviennent que le silence de Bemba sur cette question irrite les militants.
Une position délicate
Après enquête, la symbolique a révélé la position de Jean-Pierre Bemba avant qu’il ne se prononce officiellement. Il apparaît clairement qu’il n’est pas prêt à rejoindre la Kabilie, malgré les turbulences politiques. Cette position met Bemba dans une situation délicate, la pression interne l’ayant poussé à inviter Christian Lusakueno, le patron de Top Congo, pour une intervention spéciale le 04 décembre 2024. Ce rendez-vous, confirmé, sera l’occasion pour Bemba d’apaiser les cadres et sympathisants de son parti, tout en dénonçant l’avidité de l’UDPS dans la gestion des ambitions au sein de l’Union Sacrée. Le MLC estime que le résultat des dernières élections législatives était injuste, au point que certains jeunes du parti ont exprimé leur mécontentement.
Déceptions et tensions
Le résultat du dernier législative était injuste selon le MLC au point que certains jeunes du parti s’étaient manifesté contre ce résultat.
Encore, dans la configuration du gouvernement Suminwa, le MLC ne voulait plus la présence de Madame Bazaiba qui malgré Jean Pierre Bemba demeure dans le gouvernement au siège du même ministère de l’environnement. Pire encore, dans le portefeuille de l’État, le MLC n’a presque pas des mandataires. Face à cette série de déceptions, Jean-Pierre Bemba adopte l’adage : « Entre deux maux, on choisit le moindre ». Cela signifie que le camp Kabila reste une ligne à ne pas franchir.
Qui vivra verra !
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