Des initiatives prennent de l’ampleur en vue d’établir des couloirs humanitaires dans les zones touchées par l’insécurité dans l’Est de la République Démocratique du Congo, actuellement sous le contrôle des rebelles M-23/AFC.
Dans ce contexte, la salle de la MONUSCO à Kinshasa, capitale congolaise, a accueilli le 20 mars 2025 un échange constructif entre Madame Bintou Keita, représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies en RDC, et le cadre de concertation du comité de crise de la société civile. Ces discussions ont principalement porté sur l’établissement de couloirs humanitaires dans les zones occupées par les forces M-23/AFC, soutenues par des éléments rwandais, comme l’a indiqué Monsieur Kambale Kebangeya Simoe sans entrer dans les détails.
« Des accords tant nationaux qu’internationaux ont été abordés lors de ces échanges, et seront mis à disposition dans les jours à venir. Ainsi, je ne suis pas en mesure de partager les stratégies ou les méthodes qui seront mises en œuvre. Cependant, cela constitue le cœur de notre rencontre avec la diplomate des Nations Unies et représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU en RDC », a expliqué Monsieur Kambale Kebangeya Simoe, porte-parole du cadre de concertation du comité de crise de la société civile de la RDC.
Il est important de rappeler qu’en raison des violences perpétrées par les rebelles M-23/AFC, qui semblent bénéficier du soutien de l’armée rwandaise, la situation humanitaire se dégrade rapidement et demeure extrêmement préoccupante. D’où la nécessité pressante d’ouvrir des couloirs humanitaires pour venir en aide aux personnes déplacées par la guerre, qui ont un droit fondamental à la vie.
Rodrigue Kolaba.
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