L’exercice était très délicat et presque embarrassant, le mercredi 28 mai 2025, pour le Directeur Général de la Caisse Nationale de Péréquation, Coco Jacques Mulongo Nzemba, à la chambre haute du Parlement, dans la mesure où le devoir de dire la vérité compte toujours.
Le Directeur Général de la Caisse Nationale de Péréquation,CNP en sigle, Coco Jacques Mulongo Nzemba, accompagné par son adjoint, a démontré l’étendue des éléments et raisons qui plombent la marche de sa structure constitutionnelle, la CNP, dans une paralysie préjudiciable pour les provinces de la république.
Cette torpeur dans laquelle la CNP végète est consécutive, tout simplement, au manque des moyens de sa politique pourtant bien inscrite dans la Constitution. C’est dire, sans détour, que depuis sa création et l’installation de son comité directeur de gestion, la Caisse Nationale de Péréquation, CNP, n’a jamais reçu les 10% des dotations prévues, dans les dispositions et textes légaux, pour mettre en œuvre le rééquilibrage et la meilleure répartition des recettes générées respectivement par les provinces dont les ressources ne sont pas équitables.
La majorité, des sénateurs qui ont pris la parole, a été unanime après la clarté et sincérité de la réponse du DG Coco Jacques Mulongo à la question orale avec débat lui posée : Il revient au Gouvernement, via les ministères de tutelle de la CNP, de respecter les prescrits de la Constitution quant à la dotation globale et bien définie de cet outil institué pour soutenir plusieurs projets salutaires au développement des provinces.
Le Sénat, émanation directe de ces entités décentralisées, n’a pas le choix pour transiger au profit des activités de la Caisse Nationale de Péréquation, CNP, et en faveur du comité directeur de la structure engagé d’affirmer son opérationnalisation de manière formelle.
C’est dommage pour la République en général, la Primature ainsi que les ministères des Finances, du Budget et de l’Agriculture et sécurité alimentaire en particulier, que la volonté politique du Chef de l’État, Félix-antoine Tshisekedi Tshilombo, qui a misé sur la CNP et personnellement jeté son dévolu sur le Programme de Développement des 145 Territoires, PDL-145 T ne soit pas soutenue pour le bien-être de nos populations dans nos provinces quasi abandonnées.
En résumé, le DG de la CNP, Coco Jacques Mulongo Nzemba, a fait preuve d’un répondant pertinent aux préoccupations opportunes lui posées. La longue série des réactions et interrogations des sages sénateurs a livré une triste réalité nationale: Nous avons, en RDC, la tradition d’édicter de beaux textes constitutionnels contre une léthargie à les appliquer.
Il est temps d’imprimer une autre dynamique pour rattraper le retard infligé à de nombreuses structures publiques, à l’instar de la Caisse Nationale de Péréquation, CNP, qui souffre des âpres conditions imposées, il faut l’admettre, par une mauvaise coordination dans l’affectation des dotations.
Que faut-il attendre et espérer après la défense sincère et claire du DG de la CNP face à l’auteur de la question orale avec débat et aux sénateurs qui se sont largement exprimés contre la non-affectation réglementaire des fonds à allouer à la CNP par les organes gouvernementaux bien identifiés ?
Sinon, interpeller les ministres concernés pour qu’ils se justifient, prendre des mesures contraignantes pour entraîner le gouvernement à rectifier son tir vis-à-vis de l’operationnalisation de la CNP à accélérer, bref, rétablir l’ordre des procédures convenues, dans la Loi, pour permettre à cet organe constitutionnel d’exécuter formellement les tâches lui assignées pour l’essor de nos provinces.
En attendant le retour du DG Coco Jacques Mulongo Nzemba, de la CNP, à l’hémicycle du Sénat, en l’espace de 48 heures, pour rencontrer les préoccupations supplémentaires des sénateurs emballés par tout l’intérêt du sujet, au moins la nature et les motifs de l’apathie qui frappent la CNP sont désormais connus et bien éclaircis dans le Chef des honorables sénateurs comme dans l’opinion publique.
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Rédaction la Symbolique.
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