À Luebo au Kasaï, c’était difficile d’observer le principe de silence glaçant dans les salles de passation des épreuves préliminaires de l’Éxetat, édition 2024-2025 ce Lundi 02 Juin 2025. Ce, suite à la mort tragique de Mulumba, élève finaliste à l’Institut Monseigneur, qui a rendu son dernier souffle alors qu’il composait l’épreuve hors-session de l’Examen d’État, édition 2025. Un décès aussi soudain qu’injuste, qui fige toute la communauté dans l’émoi et l’incompréhension.
Selon les témoignages concordantes recueillis sur place par la Symbolique, le jeune homme Mulumba aurait été frappé par un malaise brutal, alors en pleine session. Malgré la réaction rapide de ses encadreurs et collègues y compris la tentative de son évacuation vers un centre hospitalier en vue de son prise en charge, la vie du jeune élève s’est éteinte avant qu’il ne reçoive les soins nécessaires, précisent nos sources.
Ce drame expose une nouvelle fois les failles criantes du système éducatif congolais et laisse la place aux questionnements :
✓ Quelles mesures d’urgence sont prévues dans nos centres d’examen ?
✓ Comment assurer un suivi sanitaire minimal pour ces jeunes confrontés à une pression immense ?
✓ Pourquoi laisse t-on nos enfants affronter seuls le poids d’un avenir qu’ils espèrent construire, sans assistance médicale immédiate ? Sont là les quelques questions que s’interrogent l’opinion sur ce décès inopiné.Cette perte n’est pas qu’un fait divers. C’est un appel à la conscience nationale. Mulumba n’est pas juste un nom : c’est un rêve brisé, une promesse non tenue, un cri silencieux qui interpelle enseignants, autorités, parents et dirigeants.
Alors que d’autres candidats continuent leur parcours, le siège vide de Mulumba nous rappelle cruellement que la réussite scolaire ne peut pas se faire au prix de vies humaines. Chaque centre d’examen devrait être un lieu sécurisé, équipé, encadré. Ce drame ne doit pas se répéter.
En mémoire de ce jeune homme (élève) Mulumba, appelons à une réforme nécessaire et urgente des conditions d’examen dans notre pays la République Démocratique du Congo (RDC). Son décès inopiné ne doit pas rester qu’une simple statistique, mais plutôt doit réveiller notre conscience ainsi que notre responsabilité collective en vue de barrer la route à ces genres de cas.
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Rédaction la Symbolique.
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