Lors de l’entrée des rebelles du M23 à Bukavu chef lieu du Sud Kivu, le 14 février dernier, une vague de pillages sans précédent a frappé la ville, ciblant des entreprises privées, des institutions gouvernementales et des organisations humanitaires. La célèbre brasserie Bralima a été particulièrement touchée, son usine de Bukavu, qui approvisionnait toute la région du Kivu, a été saccagée.
Des milliers de casiers de boissons et d’autres biens de valeur ont été emportés par des individus qui avaient dévastée usine. Ce pillage a intervenu alors qu’une pénurie de produits Bralima est observée à ville Goma, au Nord Kivu, contrôlée par le M23/RDF depuis plusieurs semaines, exacerbant les difficultés d’approvisionnement de la région. L’arrivée du M23, soutenu par le Rwanda, a plongé Bukavu dans le chaos et la peur. Les habitants ont signalé des pillages généralisés, notamment des attaques contre des magasins et des entrepôts, témoignant de l’instabilité et de l’insécurité qui règnent dans la ville.
La situation à Bukavu demeure préoccupante, avec des conséquences désastreuses pour l’économie locale et la population. Les pillages ont non seulement causé des dommages matériels considérables, mais ont également porté un coup dur à l’image de la ville et à sa capacité à se relever de ce conflit.
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