Depuis quelques heures, une polémique infondée enfle sur les réseaux sociaux : certains accusent le Ministre de l’Industrie, Louis Watum Kabamba, d’avoir fait un “Don” à l’ancienne entreprise textile SOTEXKI, présentée à tort comme étant une propriété exclusive de l’ancien président Joseph Kabila. Cette accusation est non seulement trompeuse, mais elle sape également un effort industriel stratégique soutenu par le Gouvernement de la République pour revitaliser le tissu productif national, en particulier dans la région de Kisangani.
- La SOTEXKI n’appartient pas à Joseph Kabila !
La première contrevérité à démonter est celle de la prétendue “propriété Kabila” de la SOTEXKI. La réalité juridique est claire : La SOTEXKI est une société anonyme dont le capital est réparti comme suit : 60% pour TEXICO, société
40% appartiennent à l’État congolais.Il est donc mensonger de prétendre que la SOTEXKI est la “propriété de Kabila”. L’État congolais en est co-actionnaire majeur, et les financements injectés visent non pas à enrichir des individus, mais à relancer une structure industrielle vitale pour la région et pour le Plan Directeur d’Industrialisation (PDI) du pays en collaboration avec le Ministère des finances et celui du Portefeuille.
- Un plan de relance validé par le Gouvernement en Conseil des Ministres !
Le financement de 17,5 millions de dollars dédié à la relance de la SOTEXKI n’est pas une lubie personnelle du Ministre. Il a été approuvé en Conseil des Ministres le 9 septembre 2022, puis régulièrement suivi dans des réunions officielles, notamment à Mbuji-Mayi en décembre 2024.
Ces montants sont débloqués en trois tranches : 1ère tranche : 7,669 millions USD, déjà décaissée et utilisée. Une mission conjointe a audité son usage, confirmant que les acquisitions étaient conformes aux objectifs.
2e tranche : 5,6 millions USD financés par le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI).
3e tranche : à décaisser par le Trésor Public.
Ce sont donc des fonds publics investis dans une entreprise publique-partenaire, dont l’État prépare par ailleurs la prise de contrôle majoritaire à hauteur de 85% du capital, contre seulement 15% pour TEXICO, à l’issue d’une Assemblée Générale extraordinaire.
- Une action industrielle, pas un cadeau politique !
Qualifier ce plan de “Don” est une autre malhonnêteté intellectuelle. Le plan de relance s’inscrit dans une logique économique, sociale et industrielle claire : Soutien à l’emploi local à Kisangani. Réactivation des filières cotonnières dans les provinces des Uélés et de l’Ituri. Dynamisation de la sous-traitance nationale.
En somme, relancer la SOTEXKI, c’est remettre sur pied un pilier de l’industrie textile congolaise, aujourd’hui sinistrée, au service de milliers de familles.
- À qui profite le mensonge ?
Les accusations selon lesquelles le Ministre ferait un “cadeau à Kabila” relèvent soit : D’une manipulation politique aux relents régionalistes ;
Soit d’une méconnaissance totale du dossier. Ce type de rumeur toxique nuit non seulement à la crédibilité des institutions, mais sabote aussi les efforts de redressement industriel que réclame pourtant une majorité silencieuse de Congolais.
- Transparence et reddition de comptes garanties !

Le Ministre Louis Watum Kabamba a, personnellement tenu à communiquer en toute transparence avec les autorités concernées, notamment la Première Ministre. Il a fourni : Un rapport d’audit sur les fonds de la première tranche. Des notes d’orientation détaillées. Une proposition de mécanisme de suivi, incluant toutes les parties prenantes (Industrie, Finances, FPI, etc.). De plus, le Ministre s’est engagé à renforcer la communication locale, notamment par : Des journées portes ouvertes à la SOTEXKI. Des rencontres avec les notables et élus provinciaux.
- Un projet pour l’avenir, pas pour le passé !
Louis Watum Kabamba n’offre rien à personne. Il défend une vision d’industrialisation souveraine, dans laquelle l’État congolais devient majoritaire dans des entreprises stratégiques. La relance de la SOTEXKI n’est ni un cadeau, ni un retour d’ascenseur, mais un choix de développement soutenu par le Gouvernement dans le respect total des règles de transparence et de bonne gouvernance.
Les rumeurs ne construiront jamais une usine. Le travail, lui, le fera.
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Rédaction la Symbolique.
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