Monnsieur Paul Yenga Mabolia est la cible d’une campagne de déstabilisation soigneusement orchestrée par un groupe d’individus aux méthodes troubles, se présentant abusivement comme des commissionnaires dans le cadre de l’acquisition de l’immeuble Sabena.
Ces individus, qui n’ont ni participé aux négociations, ni obtenu de mandat officiel à aucun moment du processus, tentent aujourd’hui de s’imposer à posteriori comme des intermédiaires dans une opération dont-ils ignorent jusqu’aux modalités de conclusion. Leur posture ne repose sur aucun fondement juridique ou contractuel, et s’apparente davantage à une tentative d’extorsion indirecte par pression publique.
C’est dans ce contexte que des allégations totalement mensongères ont émergé dans certains médias et sur les réseaux sociaux, affirmant que l’immeuble Sabena aurait été acquis à hauteur de 40 millions de dollars américains. Cette rumeur, largement relayée sans vérification, s’inscrit dans une stratégie de manipulation de l’opinion visant à discréditer la direction actuelle du CAMI. En vérité, l’opération d’acquisition s’est déroulée dans la plus stricte conformité aux procédures établies.L’immeuble Sabena avait été mis sur le marché par un appel d’offre public, largement diffusé, y compris sur les plateformes numériques. Dans le cadre de cette démarche, une délégation du CAMI s’était rendue en Belgique pour entamer les négociations, avec le souci constant de transparence et de traçabilité. Soucieux de garantir l’intégrité de cette opération, le CAMI a travaillé en étroite collaboration avec l’Inspection Générale des Finances, qui a encadré l’ensemble du processus, et a fait appel à l’expertise de la société IMOAF, une maison d’expertise immobilière agréée. Conformément aux exigences légales, une réévaluation indépendante de l’actif a été conduite.
Le montant initialement proposé pour la cession de l’immeuble, fixé à 12 millions USD, a fait l’objet d’une négociation rigoureuse et a été ramené à 8 millions USD. Ce prix, validé par l’Inspection Générale des Finances, correspond à la juste valeur marchande du bien, comme en attestent les titres de propriété et les documents contractuels régulièrement établis. Derrière les attaques dont fait aujourd’hui l’objet le Comité de gestion, se cachent en réalité certains agents du CAMI jadis protégés par des réseaux opaques de l’ancien régime et qui, aujourd’hui marginalisés par les réformes structurelles en cours, cherchent à reprendre la main en semant le doute et la confusion.
Ces réformes, portées avec fermeté par la nouvelle direction, ont permis de nettoyer le fichier des titres, de renforcer la discipline interne et d’accroître considérablement la transparence dans la gestion des droits miniers. Les premiers résultats sont visibles, et les agents du CAMI eux-mêmes en témoignent : l’institution renoue progressivement avec la crédibilité, le secteur minier devient plus attractif pour les investisseurs et les recettes publiques générées ont connues des augmentations spectaculaires, faisant de cet établissement l’un des services d’assiette les plus performants en 2024. Or, cette dynamique vertueuse ne fait pas que des heureux. Dans un contexte marqué par l’annonce prochaine de la formation d’un gouvernement d’union nationale, certains acteurs politiques aigris, mus par des intérêts personnels, exploitent cette affaire pour tenter de fragiliser un comité de gestion qui incarne aujourd’hui un modèle de bonne gouvernance. Plus grave encore, cette offensive survient à un moment stratégique où le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’apprête à s’engager auprès des États-Unis dans le cadre d’un partenariat structurant pour une exploitation responsable, équitable et pacificatrice des ressources minières, notamment à l’Est du pays.
Ainsi, cette manœuvre visant à fragiliser l’instance centrale de domaine minier semble s’inscrire dans une stratégie délibérée de discréditation de la RDC, cherchant à compromettre l’accord en préparation. Ainsi, ce qui devait être salué comme une acquisition stratégique, conforme aux normes, réalisée avec diligence et encadrée par les institutions compétentes, devient l’objet d’une cabale politique et médiatique. Cette instrumentalisation malhonnête vise à ternir l’image d’un secteur prometteur et à affaiblir une institution qui constitue la véritable porte d’entrée du secteur minier congolais. Les accusations portées sont non seulement infondées, mais dangereuses, car elles fragilisent la confiance des partenaires internationaux et brouillent la lisibilité des réformes engagées.
Face à cette tentative de manipulation de l’opinion publique, il est impératif de rappeler que la vérité est documentée, vérifiable et appuyée par les structures de contrôle de l’État.
L’immeuble Sabena a bel et bien été acquis au prix de 8 millions USD, à l’issue d’un processus public, transparent et conforme aux textes en vigueur. Toute autre version n’est que fiction malveillante, émanant d’intérêts contrariés. À cet égard, une source fiable nous informe que le CAMI s’apprête, dans les jours à venir, à engager officiellement des poursuites contre les auteurs de fausses informations à son encontre. L’opinion mérite de connaître la vérité, et la direction du Cadastre Minier entend rester sereine et déterminée dans la poursuite de sa mission de réforme, au service de la République et du développement durable du secteur minier.
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Rédaction la Symbolique.
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